Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé une baisse de 11 milliards d’euros des prélèvement fiscaux en 2018 en vue de provoquer un effet de « souffle fiscal ». Dans ce cadre, la taxation forfaitaire des revenus du capital, la réforme de l’ISF et la première étape de la réforme de la taxe d’habitation seront mises en œuvre dès 2018.
Paris, le 12 juillet 2017,
Edouard Philippe a annoncé que le prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus de l’épargne, également qualifié de « flat tax », serait mis en œuvre dès 2018. Dans le cadre de cette réforme, le Premier ministre a précisé que les produits défiscalisés comme le Livret A seront toujours exemptés et que l’assurance-vie conservera son régime fiscal actuel. Seuls les nouveaux flux d’investissements au-delà de 150 000 euros seront concernés.
Par ailleurs, Edouard Philippe a confirmé qu’une première étape de la réforme de la taxe d’habitation serait mise en œuvre en 2018. Il a également annoncé que la réforme de l’ISF serait intégralement appliquée en 2018. En effet, il est prévu la création d’un impôt sur la fortune immobilière (IFI) visant à exonérer le patrimoine non immobilier mais les seuils et les taux ne seront pas modifiés et l’abattement de 30 % sur la résidence principale sera conservé.
Les experts du cabinet Taj, une entité du réseau Deloitte, proposent de commenter avec vous les conséquences de cette annonce.
- Quel sera l’impact d’un prélèvement forfaitaire unique de 30% sur les revenus de l’épargne ?
- La réforme annoncée de l’ISF est-elle efficace en vue d’encourager l’investissement ?
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